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shhh.. go to sleep

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Art is c h a o s.

 

Dansent sur la toile, les folies décousues esquissées par mille traits de couleur. Rage. Coupure. Est-ce que j’existe, dis ?

Ce monde lui appartient.

Depuis que le monde est monde, les créatures dotées d’une conscience rêvent. C’est ainsi.

Chacun, le soir rejoint un monde impossible et fou. Où les lions parlent. Où les échos de souvenirs se mêlent aux lointains tintements du futur. Où, pour quelques heures, plus rien n’existe. Et tout à la fois.

 

Ce monde est une toile blanche.

Oniros la barbouille avec l’avidité d’un enfant fou.

 

“It often happens that the real tragedies of life occur in such

an inartistic manner that they hurt us by their crude violence, their

absolute incoherence, their absurd want of meaning, their entire lack

of style. They affect us just as vulgarity affects us. They give us

an impression of sheer brute force, and we revolt against that.

Sometimes, however, a tragedy that possesses artistic elements of

beauty crosses our lives. If these elements of beauty are real, the

whole thing simply appeals to our sense of dramatic effect. Suddenly

we find that we are no longer the actors, but the spectators of the

play. Or rather we are both. We watch ourselves, and the mere wonder

of the spectacle enthralls us.”

 

Oscar Wilde

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Something is wrong. Something is itchy.

pervers pervers pervers

pervers pervers pervers

pervers pervers pervers

 

Le dieu passe sa main dans ses cheveux et retient un gémissement ; son mégot l’a brûlé au passage. Un cercle rougeâtre s’étend dans son cou, et l’odeur de la peau carbonisée se superpose à celle de la nicotine.

J’ai mal. J’ai mal ??

Dis-le moi, dis-moi que je ne suis pas fou.

 

Il se redresse soudainement, comme un pantin désartibulé dont les mouvements ne sont pas tout à fait au point… des fils invisibles le tirent dans l’ombre, et son corps immortel ne suit pas.

Titubant, il traverse la pièce, et va actionner la cafetière.

La fatigue se lit sur son visage, des cernes bleutées soulignent ses yeux aux reflets absents.

 

Le liquide amer s’écoule dans la tasse, tandis que la machine tressaute et gronde. Il y a bien longtemps qu’elle n’a pas été révisée.

Il boit une gorgée. Le café est trop chaud, trop amer, dégueulasse.

Pourtant, pas une grimace ne déforme son visage aux traits androgynes.

 

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Pris d’un accès de colère, le petit brun envoie brusquement voler la tasse de café à travers la pièce. Elle se brise, et son contenu se répand sur le sol, tâchant les dessins s’amoncellent partout.

Il s’en fout.

Son regard laisse transparaître ses émotions ; iris gris acier aux reflets froids, ses pupilles sombres semblent emplies de colère.

Il tire une taffe de plus sur le bâtonnet de cancer, inhalant au plus profond de ses poumons la nicotine meurtrière.

Il s’asseoir dos au mur et se laisse doucement glisser jusqu’à atteindre le sol. D’un geste indifférent, il écrase le mégot sur le haut de sa cuisse, en-dessous du caleçon aux bordures noires.

Ça fait mal. mmmhh--

 

“Détruis-moi.”

 

Fais-moi ressentir quelque chose, bordel…

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art • drugs • dream • violence

Nom : Oniros

Occupation : Dieu, peintre

Âge : plusieurs milliers d'années, physiquement 20 ans

 

Taille : 1m71

Poids : 52kg

Yeux : bleus

Cheveux : noirs

 

Genre : androgyne (pronoms : il/lui/iel)

Orientation sexuelle : gay

 

Troubles : toxicomanie, arachnophobie, dépression

Lieux de prédilection : monde des rêves, bars, concerts punk, marchands d'art et galeries

Résidence : Soho, Londres

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